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Patrimoine Architectural

Patrimoine Naturel

Les dons de la nature

 

    Les "chirons" (=granit) : un musée géologique

Le socle de Saint Pierre du Chemin n'est pas homogène. La partie Est de son territoire repose sur les granits qui sont, en fait, les restes de la chaîne hercyenne qui culminait à plusieurs milliers de mètres d'altitude. L'érosion n'en a laissé que des veines enfouies mais qui apparaissent souvent à l'air libre rappelant les granits en boules du Sidobre. Mais ici, la langue populaire les appelle «chirons». Un de ceux-ci supporte un superbe calvaire lui-même en granit, au lieu-dit la Foy. Selon un géologue vendéen, Mr Bresson, on peut observer sur ces chirons des cassures qui ont une orientation significative. Elles font apparaître  les énormes pressions exercées par le plissement alpin d’abord, et ensuite, le plissement pyrénéen. Un musée géologique, en somme

 
 
 

 

 

 

    La pierre des plochères : une énigme pour les géologues 

Une dorsale orientée Est-Ouest peut être observée sur une des collines les plus hautes de la commune, allant, approximativement de Montpinçon à la Chambaudière. Cette dorsale est faite d'une roche très spécifique qui n'a pas d'équivalent connu. C'est la fameuse "Pierre des Plochères". Roche à première vue sédimentaire (elle en a la texture), elle a, cependant, été "recuite" au contact des couches ignées des profondeurs terrestres. Et les différentes oxydes qui la composent lui ont donné toute une série de teintes allant de l'ocre au bleu en passant par le gris et le rose. Si le mystère de ses origines laisse place à la controverse, elle peut néanmoins être encore observée et étudiée dans l'une des anciennes carrières sur le site du "Moulin". On y admire les belles couches géologiques, un miroir de failles et de parfaites exemples d'oxydation. 

 

 

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Le patrimoine bâti

 

L'Église

 

D’où que vienne le voyageur, il aperçoit de loin la masse imposante de l’église. Trapue, elle semble avoir épousé la silhouette des collines granitiques. Sur l’emplacement d’un édifice roman dont on n’a conservé aucune trace, la construction gothique date du XVe siècle. De l’architecture primitive, seule la façade est encore debout, la nef datant du XIXe. Le portail, monument classé, présente un ensemble très harmonieux. Les trois voussures encadrant la porte sont surmontées de la statue de St Pierre, reconnaissable au livre qu’il porte dans la main droite et aux clés dans la main gauche. Il est abrité d’un dais de pierre très ajouré. Sur les à-plats encadrant le portail, on observe plusieurs blasons en damier qui représentent les armes de la famille de Parthenay-L’Archevêque dont on peut penser qu’elle fut un des bienfaiteurs. Au second niveau s’ouvre un vitrail de style flamboyant, très élégant. Couronnant le tout, en saillie, apparaît un ouvrage défensif , un double moucharabieh, sorte de mâchicoulis, qui pouvait servir à repousser d’éventuels assaillants. Il faut dire que la construction est juste postérieure au départ des occupants anglais, dont on avait tout lieu de craindre le retour. Fort heureusement, ce reste de fortification n’a jamais servi. La partie primitive est très visible de l’intérieur : avec un solide pilier, des voûtes classiques pour l’époque et le départ des arcs d’une dissymétrie surprenante. Dans le baptistère un beau Christ date du XVIIe siècle. La nef d’origine, double, s’étant écroulée elle fut remplacée dans les années 1880 par une nef unique. De grandes proportions (plus de douze mètres de largeur) elle étonne par sa majesté et sa clarté. Le vitrail illuminant le chœur retrace comme il se doit les grandes pages de la vie du premier apôtre. A mi-hauteur on lit, de gauche à droite, l’appel du Christ «Tu vocaberis Cephas», la remise des clés, et la rencontre sur le chemin de croix. En bas à gauche, la pêche miraculeuse ; à droite Pierre libéré de ses geôliers. Au centre une reproduction de la nef de l’église dominée par l’apôtre tenant l’instrument de son supplice et, à genoux, le prêtre cheville ouvrière de la reconstruction, l’abbé Gandouin. 

     

    • Des reliques populaires : St Valentin

Si le grand vitrail est un des trésors de l’église, une châsse, malgré ses dimensions modestes, est très visitée, et pour cause : elle renferme les reliques de St Valentin. Celui-ci, prêtre romain, vivait au  IIIe siècle. Il avait eu le mérite de rendre la vue à la fille d’un centurion, laquelle avait trouvé grâce auprès d’un jeune patricien. Valentin, mort martyr en 278, fut considéré très rapidement comme le saint patron des amoureux. Et l’Eglise prit soin de remplacer par sa fête, le 14 février, une autre fête, païenne celle-là. Tout naturellement, de par le miracle qu’il avait opéré, et sa fête coïncidant avec les premières amours des oiseaux, le saint devint très populaire. Popularité qui ne s’est jamais démentie, bien au contraire. Mais pourquoi donc ces reliques sont-elles à St-Pierre-du-Chemin ??? Tout simplement parce qu’un prêtre natif de la paroisse, l’abbé Bernier, était allé faire ses études à Rome vers le milieu du XIXe siècle. Et, pour remercier le curé de la paroisse, il ne trouva rien de plus flatteur que de lui envoyer les reliques de St Valentin, en 1848. Ces reliques sont authentifiées par un certificat du Cardinal Patrizzi, certificat gardé précieusement dans les archives paroissiales. De là à dire que St-Pierre-du-Chemin est la capitale des amoureux… 

 

 

 
 

    Le logis de la Ménardière

Au bout d'une allée ombragée se dresse la silhouette imposante du château de la Ménardière. Datant du XVe siècle, ce monument a conservé de sa splendeur originelle un majestueux escalier. D'élégantes balustrades et des clés de voûtes armoriées en complètent la décoration. À droite de l'entrée principale s'ouvrait une autre porte, sans doute celle d'origine. Il n'en subsiste qu'un entourage de pierre blanche, mais qui est une véritable dentelle. 

La famille propriétaire jusqu'au siècle dernier était de la lignée d'Asnières de la Châtaigneraie. L'un des héritiers eut le mérite de redonner un peu de splendeur au logis et introduisit dans la région le peuplier d'Italie (Lire l'historique du château). Les propriétaires actuels en sont M. et Mme Du Plessis de Grenédan. Ils viennent de mener à bien une belle opération de sauvetage de l’édifice. Ils ont remis en valeur le logis par une fort belle restauration et en on fait un Gîte de France de caractère. Grâce à eux le site, promis aux ronces et aux éboulis, a repris vie. Et les soirs de fête on peut encore entendre les cors et les cris d’une meute imaginaire poursuivant quelque cerf dans la forêt. 

 

 
 

    Un lieu de communication : le lavoir 

De nombreux lavoirs communaux desservaient les habitants : la Brionnière, la Poupardière entre autres. Souvent, une source et quelques pierres en sont les seuls témoins. Mais l'un d'entre eux, situé dans l'agglomération a été rénové dans les années 1990 et a retrouvé sa couverture de tuiles ainsi que ses belles dalles roses. Les enfants de l'école privée ont participé aux travaux de rénovation et ont réalisé un sentier botanique. Désormais les promeneurs apprécient son sentier ombragé et bordé de plantes sauvages et aiment écouter le chant de sa source qui va rejoindre l’Hyère et, plus loin, la Sèvre et la Loire. C’est devenu un havre de fraîcheur où l’on se prend à rêver aux coups de battoirs et aux nouvelles échangées entre les lavandières. 

Le lavoir rénové

 

 
 

    La Résidence « Comtesse d'Asnières » : les suites d'un legs généreux

Une noble dame de la lignée d’Asnières (Célinie Fortunée Morin de Banneville) fit un legs à la collectivité legs dont l’objet était l’accueil des déshérités ou des vieillards sans famille. Vers la fin du XIXe siècle fut donc érigé un hospice longtemps dirigé par les «Filles de la Sagesse». Un incendie ravagea l’établissement durant l’hiver de 1963. La collectivité eut quelque hésitation à redonner sa fonction à ces murs vieillis et enfumés. Enfin, après quelques avatars, il fut décidé, au début des années 1990, d’agrandir l’établissement et de réhabiliter l’existant. Désormais le Centre accueille 90 handicapés.La généreuse donatrice, au nom prédestiné, dont une plaque perpétue la mémoire dans la chapelle, peut être rassurée : son geste  a été récompensé et honoré.

 

 
 

    Les halles

Durant fort longtemps, St-Pierre-du-Chemin fut un lieu de marchés des produits de la terre. On ignore à quelle époque furent construites les premières halles. Toujours est-il que jusqu’en 1937, elles étaient en bois. A cette date-là, elles prirent leur forme actuelle : de belles arcades en pierre blanche qui, restaurées dans les années 90 sont la fierté des habitants. Mais hélas, leur fonction première a disparu : elles sont désormais salle des fêtes.

 

 
 

    Un riche petit patrimoine

Notre campagne abrite au hasard des chemins et sentiers des demeures chargées d’histoire, comme l’ancien prieuré du Bordage, le reste de tour de la Jarrousselière, de vieilles demeures rénovées avec goût, comme à la Foy, à la Mignonnière, à la Chambaudière ou Montpinçon.Mais la Pierre des Plochères a beaucoup marqué l’habitat. De très nombreuses maisons s’enorgueillissent de ce matériau décoratif : entourages de portes et fenêtres, passements, chaînages… Sans compter les abreuvoirs, les puits (une quarantaine ont été recensés), ou les constructions utilitaires. 

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    Le moulin de la Jarousselière

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