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Une
étymologie significative
Le vocable «Saint-Pierre-du-Chemin»
témoigne de l'existence ancienne de la bourgade. En effet, St Pierre
évoque les premiers siècles de l'ère chrétienne,
célébrant le chef des Apôtres. Quant au «chemin»,
il n'est que le vestige des deux voies romaines qui se croisaient en ces
lieux. La plus remarquable était celle de Nantes à Rom (Vienne).
De nombreux lieux-dits permettent d'en tracer l'itinéraire. À
l'occasion du chantier de la «route stratégique» reliant
la Rochelle à Saumur, on a trouvé une borne milliaire qui
permet de dater cette voie de l'époque de Tacite. Des écrits
attestent aussi l'existence d'un hypocauste, système de chauffage
d'une villa romaine. On a également trouvé sur le site des
tuiles à rebords.
Le nom des habitants
de la commune est, tout simplement, «LES PÉTROVICINIENS»,
évoquant, comme il se doit le Grand Apôtre et les voies romaines. |

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Préhistoire
Mais on peut remonter bien au-delà des Romains, puisque de nombreuses
pierres taillées ont été déterrées des
champs entre la Plissonnière et la Quérée, et à
la Mignonnière. Une hache polie d’environ 20 cm a été
trouvée à la Germondière. Tandis que différents
sites sont marquées par la présence celte tels que Bas-Bouet.
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Moyen
- Âge
Des écrits attestent que St Pierre du Chemin fut chef-lieu de doyenné
(avec 31 paroisses) jusque vers 900. Pierre Bressuire, un savant bénédictin,
est né à Saint Pierre du Chemin vers la fin du XIII ème
siècle. On ne sait rien de son enfance, mais il semblerait qu’il
ait passé sa jeunesse à l’abbaye de Maillezais. Selon les
historiens, « c’est un savant de premier ordre et un écrivain
éminemment moral et religieux ». Il est l’auteur de cinq ouvrages
importants traitant de la morale et de la description du monde. L’un d’eux
traduit en français l’Histoire de Tite-live.
Malheureusement, il ne reste aucune trace de ses manuscrits. En 1351,
il devient secrétaire du roi Jean le Bon. Il est mort en 1362 à
Paris.
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La
renaissance
À cette époque (XVème) aurait été construite
l’église dont il reste encore, de nos jours, la façade. En
1403, apparaissent les premiers seigneurs de la Ménardière
en la personne de André Grignon ainsi que la première construction
du château. Les guerres en ont détruit la plus grande partie
mais ont épargné une tour que nous pouvons encore admirer.
Elle renferme un magnifique escalier
de granit. (Voir l'historique
du château)
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Louis
XIV
Comme dans d’autres communes du canton de la Châtaigneraie, on
fabrique à St Pierre du Chemin des « cadis et des serges»
(étoffes légères en laine), qui se vendent à
la Rochelle et à Nantes pour aller vers le Canada.
En 1693 : 19 fabricants
En 1775 : 500 fabricants.
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Dans
la tourmente de 1793
Comme une grande partie de la Vendée, St-Pierre-du-Chemin réagit
aux idées révolutionnaires. Un prêtre réfractaire
se cache à la Pilletière et, en 1794, une colonne infernale
conduite par le général Fayau, sème la mort sur son
passage faisant de nombreuses victimes à la Mignonnière.
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La
grande saignée de 14 - 18
Un bon siècle plus tard une autre drame s’abat sur le pays : «la
Grande Guerre ». La petite cité de St-Pierre-du-Chemin paiera
un lourd tribut à la patrie. Quatre-cents jeunes hommes partiront
au front. Cent cinq ne reviendront jamais, balayés par un obus ou
une grenade. Le Monument aux Morts rénové
en 1998 garde mémoire de cette hécatombe et retrace
la
liste des victimes.
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L'occupation
La seconde guerre mondiale marqua moins la commune que la précédente.
Cependant de nombreux prisonniers vécurent de longues années
en Allemagne, d’autres furent envoyés au S.T.O.. Pendant ce temps,
les troupes d’occupation dominaient la région, présentes
localement dans différents lieux. Le 25 août 1944, l’incendie
de Cerizay, signe de le répression, marqua les esprits. |

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La
guerre d'Algérie
De très nombreux conscrits des années 50 et début
des années 60 prirent le chemin de l’Algérie, laissant chez
beaucoup d’entre eux un traumatisme secret après des luttes qui
leur semblèrent inutiles une fois signés les accords d’Evian. |

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